La musique tchadienne connaît un véritable renouveau en 2025, marqué par l’émergence de jeunes talents et la célébration d’un patrimoine riche. Parmi les figures montantes, Kaezy et Kadeux se démarquent, tandis que des événements comme le festival New School Power et le cinquantenaire du mythique groupe African Melody mettent en lumière la diversité culturelle du pays.
Kaezy, jeune artiste tchadien, a captivé le public avec son titre Ato Bane Wa, dévoilé en février 2025. Ce morceau, qui signifie « Ça sera bon », reflète son ambition de porter la musique tchadienne sur la scène internationale. Son parcours inspire une nouvelle génération d’artistes prêts à surmonter les défis d’une industrie locale encore en développement.
African Melody : Cinq Décennies de Passion, le légendaire groupe, fondé en 1974, célèbre cette année ses 50 ans. Avec des chansons racontant les réalités sociales et culturelles, ce groupe reste une référence incontournable pour les mélomanes tchadiens. Leur longévité témoigne de l’importance du patrimoine musical dans l’identité nationale.
La 4ᵉ édition du festival New School Power tenue à N’Djamena en février 2025, a offert une scène aux jeunes rappeurs et artistes urbains. Cet événement a également permis des ateliers collaboratifs, renforçant les compétences des participants et favorisant l’innovation musicale.
Malgré ces avancées, les artistes locaux font face à des défis tels que le manque d’infrastructures et de financements. Des initiatives comme le mentorat ou les collaborations internationales pourraient accélérer leur développement et renforcer leur visibilité sur la scène mondiale.
La musique tchadienne, entre héritage et modernité, continue de vibrer au rythme de ses talents et de ses festivals. Elle s’affirme comme un puissant vecteur culturel et social, prêt à conquérir le monde.
Rédacteur en chef.
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