La municipalité de N’Djamena a haussé le ton face à la prolifération des salons de chicha dans la capitale tchadienne. Dans un communiqué officiel daté du 23 juillet 2025, le maire de la ville, Senoussi Hassana Abdoulaye, annonce une mesure ferme : l’exploitation de ces établissements est désormais strictement interdite sur toute l’étendue du territoire communal.
Cette décision fait suite à la montée en flèche du nombre de salons de chicha, souvent installés de manière informelle, et particulièrement fréquentés par des mineurs, ce qui inquiète de plus en plus les autorités locales. « Ces lieux sont devenus des foyers de consommation incontrôlée, nuisant à la santé publique et à l’ordre social », précise le communiqué.
La mairie accorde un délai de 7 jours aux propriétaires de ces établissements pour fermer volontairement leurs portes. Passé ce délai, des opérations de déguerpissement seront menées sans préavis, ajoute le document, soulignant la volonté des autorités de mettre fin à un phénomène jugé préoccupant.
La mesure est entrée en vigueur le 23 juillet 2025, et les contrevenants s’exposent à des sanctions administratives et éventuellement judiciaires.
Les habitants de la capitale sont appelés à collaborer avec les forces de l’ordre et les services municipaux pour faire respecter cette décision, qui vise à préserver la jeunesse et restaurer la tranquillité publique.
Cette action s’inscrit dans un cadre plus large de régulation des espaces commerciaux informels et de lutte contre les pratiques à risque, notamment chez les jeunes.
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