
La récente hausse du prix du ciment au Tchad a suscité de vives inquiétudes parmi la population, notamment en raison de son impact sur le secteur de la construction. Le sac de ciment de 50 kg, précédemment vendu entre 8 000 et 8 500 FCFA, atteint désormais 12 000 à 13 000 FCFA. 
Face à cette situation, les autorités ont pris des mesures pour expliquer cette augmentation. Le 17 octobre 2023, les ministres des Mines et de la Géologie, Abdelkrim Mahamat Abdelkrim, et de l’Industrie et du Commerce, Walendom Robertine, ont été interpellés par le Conseil National de Transition (CNT) pour répondre à des questions concernant la production et la commercialisation du ciment. Ils ont justifié le prix élevé du ciment par des facteurs tels que les coûts de production et les défis logistiques. 
Par ailleurs, la société CIMAF Tchad a publié un communiqué démentant toute augmentation de ses prix et assurant de la disponibilité de ses produits sur le marché. Elle a exprimé son regret concernant les hausses observées sur le marché et a réaffirmé la stabilité de ses tarifs depuis janvier 2024. 
Malgré ces interventions, la perception d’un silence ou d’une réponse insuffisante de la part des autorités peut être attribuée à plusieurs facteurs :
1. Communication insuffisante : Les informations officielles peuvent ne pas atteindre efficacement la population, créant un sentiment de manque de transparence.
2. Mesures perçues comme inadéquates : Les actions entreprises peuvent être jugées insuffisantes face à l’ampleur du problème, alimentant la frustration.
3. Complexité des causes : Les raisons de la hausse des prix, telles que les coûts de production élevés ou les défis logistiques, peuvent être difficiles à communiquer clairement au grand public.
Pour améliorer la situation, il serait bénéfique que les autorités renforcent leur communication en expliquant clairement les causes des augmentations et les mesures envisagées pour stabiliser les prix. Une collaboration accrue avec les acteurs du secteur pourrait également contribuer à une meilleure gestion de la crise.
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